Evil Dead : La Tronçonneuse

— ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION —

La tronçonneuse est l’élément qui caractérise le personnage d’Ash Williams (j’oserais même dire que c’est sa « marque de fabrication »).

C’est son arme principale dans son arsenal pour la lutte contre les démons dans la trilogie Evil Dead.

Pour la petite anecdote, pendant le tournage des trois films de la trilogie, plusieurs variantes de la tronçonneuse ont été utilisées (les spectateurs attentifs auront remarqué que la tronçonneuse n’est pas toute à fait la même d’un film à l’autre, voir même parfois d’une scène à l’autre du même film).

Pour mon costume j’ai choisi de m’inspirer du modèle/variante qui apparaît dans le mythique passage de l’atelier dans Evil Dead 2 (la fameuse scène où Ash modifie une Homelite XL pour l’attacher à son moignon).

Pendant un bon moment j’ai parcouru le net en long, en large et en travers à la recherche d’un maximum d’informations pour recréer une copie la plus fidèle de l’accessoire de cinéma le plus emblématique de tous les temps.

J’ai vu un nombre incalculable de façons de faire, de méthodes absurdes, de procédés rapides…aucun n’était (à mon goût) satisfaisant.

Néanmoins, il y avait aussi UNE solution (LA solution) qui semblait donner un résultat exceptionnel : créer l’accessoire À PARTIR D’UNE VRAIE TRONÇONNEUSE !!!

Par pure chance, je suis tombé sur des forums de discussion à ce sujet mais surtout sur le blog d’un passionné de ce film qui avait déjà fait l’exercice et qui, surtout, avait posté une publication dans laquelle il expliquait pas à pas et dans les moindres détails les différentes étapes de modification (et puisque d’autres personnes ont utilisé la même solution, cela confirmait que le résultat final est vraiment excellent).

Il fallait donc bien se rendre à l’évidence : si vraiment je voulais obtenir l’effet réaliste le plus proche de ce que l’on voit dans le film, CETTE solution était certainement celle qui « en jetait » le plus (et que j’avais essayé d’éviter jusque là à cause de sa complexité et de mes « deux mains gauches » quand il s’agît de bricoler).

Haut les cœurs, quand il faut y aller…faut y aller : en avant pour la version « réaliste ».

Les outils

Mètre déroulant

Perceuse

Visseuse/deviseuse

Tournevis

Scie à métaux

Scié à bois

Scie à dos + boîte à onglet

Étau

Cutter

Papier de verre

Limes

Optionnel : une imprimante 3D

Le matériel

Tronçonneuse Homelite XL (en panne, achetée d’occasion sur internet)

Guide-chaîne de tronçonneuse Oregon de 40cm (facultatif)

Grille imprimée en 3D

Chaîne de vélo à 116 maillons (facultatif)

Mousse pour guidon de vélo

Kit PICAXE-14 Audio Project

Collier de serrage avec boulon en T (T-Bolt clamp) de 3,5 pouces

Tapis de gym 1èr prix

La quincaillerie

Tôle d’aluminium 50cm X 25cm (ep. 0.8mm)

Plat en aluminium brut argent, 1m X 2 cm X 0.2 cm

Boulons à tête 6 pans 4X10mm

Boulons à tête 6 pans 6X16mm

Boulons à tête fraisée 6x15mm

Boulons à tête fraisée 8x50mm

Boulons à collet carré sous tête 6X30mm

Boulons poêlier 6X16mm

Pattes d’assemblage 60mm

Équerres de chaise 30mm

Manche à balais en bois

La peinture

Lasure

Liquitex Acrylique Basics « Noir De Mars »

Faux sang en tubes

Faux sang en spray

Démontage de la tronçonneuse

Voici ma tronçonneuse dans son état d’origine :

La première chose à faire, était donc d’ouvrir « la bête » afin de la vider des ses entrailles mécaniques et faire la place pour pouvoir y insérer la main par la suite.

Pour l’ouverture rien de compliqué, il suffit d’enlever tout d’abord le guide de la chaîne, puis de retirer les quatre vis sur le côté gauche de la tronçonneuse : le couvercle latérale qui contient le démarreur se sépare sans effort.

Ensuite, pour désolidariser le bloc moteur, il faut retirer les quatre vis qui le retiennent (bien faire attention à les garder de côté, elles serviront pas la suite).

Deux sur le dessus…

…et deux sur le dessous.

On peut maintenant extraire le réservoir d’essence (bouchon rouge) et le réservoir d’huile (bouchon noir) :

En revanche, le câble de la bougie de démarrage m’a donné pas mal de fil à retordre, je me suis donc résolu à le « décapiter » avec une pince coupante :

Une fois le câble de la bougie coupé, il est possible de sortir le bloc moteur. Bien entendu, toutes les pièces d’origine ne seront pas utilisées pour la reconstitution de l’accessoire final.

Ci-dessous vous avez un aperçu des éléments qu’il faut garder, pour la suite des opérations (ainsi que toute la visserie, bien entendu).

ATTENTION : le guide de la chaîne que l’on voit sur la photo n’est pas le guide d’origine (trop court par rapport à celui qu’on voit dans le film), il s’agît d’un guide Oregon de 40cm acheté à part (cf. ci-dessus la liste du matériel). Cette pièce, ainsi que la chaîne de vélo, est optionnelle (explication plus bas dans l’article).

Plus en détail :

– Les deux parties de la caisse :

– Les deux réservoirs d’huile et d’essence :

– Le moteur (que l’on finira de démonter et de découper par la suite) :

– La poignée de transport :

– Le pot d’échappement :

L’étape suivante (assez pénible, je dois l’admettre) est le nettoyage des pièces en question.

En effet, comme on peut le voir dans les photos, la tronçonneuse était remplie de résidus dus à son utilisation (au démontage, je me suis même aperçu que les deux réservoirs étaient à moitié pleins…et dire que j’ai reçu ça par courrier, heureusement aucune fuite n’a eu lieu dans le colis…heureusement…sans commentaires…).

ATTENTION AU DÉMONTAGE DU DÉMARREUR !!! Je l’ai fait par acquit de conscience (et aussi excès de zèle) et finalement…JE N’AURAIS PAS DÛ !!!

Une fois le ressort sorti, c’est une galère monstrueuse pour le réinsérer dans son emplacement (environ 3/4 d’heures pour le resserrer et enrouler le câble du démarrer, quand même !!! Le truc n’arrêtait pas de s’échapper de sa fixation, en essayant de choper mon œil au passage !!!).

Donc, si vous n’êtes pas obligés de le démonter…et bien, NE LE FAITES SURTOUT PAS !!!

Autre partie assez embêtante (mais pas autant que le ressort du démarreur), c’est le démontage du moteur pour enlever les pièces dont il n’y a pas besoin. L’engin est farci de vis minuscules et (étant un moteur qui a déjà servi), certaines d’entre elles étaient presque bloquées et risquaient de casser (et là, ça aurait été le drame).

Comme vous pouvez le constater, le bloc moteur est constitué de deux parties, deux « coquilles » qui enferment l’arbre à cames du pignon d’entraînement de la chaîne et tenues ensemble par 4 vis perpendiculaires à l’axe de l’arbre :

Une fois les vis retirées, on peut sortir l’arbre à cames et son rotor et désolidariser ainsi le pignon d’entraînement (pensez à bien le mettre de côté, on en aura besoin par la suite), puis on réassemble les deux « coquilles » en remettant les mêmes vis :

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